Major's Pettigrew Last Stand
Helen Simonson
Bloomsbury, 2010
(S'il est bien un roman à lire en VO, c'est celui-ci.)
Veuf, père d'un fils aux dents longues, le Major Pettigrew est vraiment le pukka sahib plus vrai que vrai. Il coule à Edgecombe St Mary des jours assez plats où coule à flots le thé. Suite au décès de son frère, des liens se créent avec Mrs Ali, veuve d'originaire Pakistanaise, gérante de la boutique du village.
Passons sur les péripéties de l'histoire dont l'intérêt n'est pas de connaître la fin prévisible que tout lecteur sensible anticipe avec bonheur. Le charme de ce roman, qui tient parfaitement ses promesses si on n'en attend qu'une jolie détente et pas des thèses fouillées sur les contrastes culturels ou générationnels, c'est de découvrir comment Helen Simonson narre délicatement les premiers pas puis l'évolution de cette love affair.
En prime l'humour affleure toujours subtilement et le lecteur ressent sans problème les mêmes émotions que le Major, un peu raide de prime abord, mais qui gagne à être connu.
Autour des héros gravite une multitude de personnages croqués avec gentillesse et ironie. Un tel village aussi coincé dans le passé existe-t'il? Peu importe, j'ai vraiment aimé cette plongée dans ce monde si british, avec une pointe d'épices indiens.
Les avis de plaisirs à cultiver, cryssilda, Dominique (avec les illustrations parfaites!) papillon, lou,